Y'aurait Il deux Gouvernements en République de Guinée
25 mai 2017 - Alors que le pays traverse une crise économique depuis la grève dans le secteur bancaire, le vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, le Docteur Fodé Oussou Fofana, a dénonc&...
Alors que le pays traverse une crise économique depuis la grève dans le secteur bancaire, le vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, le Docteur Fodé Oussou Fofana, a dénoncé ce week-end la « pléthore » de Ministres à la Présidence de la République.
Dr Fofana, le Président du Groupe Parlementaire des Libéraux Démocrates a estimé qu’il y a deux Gouvernements en Guinée.
« Le pays est dans une situation catastrophique et la raison est simple ; Dans le monde entier, le seul Pays où il y a deux gouvernements c’est la Guinée. Il y a le gouvernement numéro 1, c’est le Président Alpha Condé et ses conseillers. Personne ne connait le nombre de conseillers à la présidence de la République sauf Alpha Condé. Ils sont là-bas, on ne sait pas qu’est-ce qu’ils font, quel est leur rôle, ils ne rencontrent pas le président, ils ne le conseillent pas mais ils sont en grand nombre. Le deuxième gouvernement est dirigé par Monsieur Mamadi Youla, là aussi c’est un gouvernement je ne sais de combien de personnes. Si on totalise les membres du gouvernement 1 plus les membres du gouvernement 2, on serait au moins à 50 », a dénoncé le vice-président de l’UFDG.
En Guinée salaire d’un Ministre varie de 7 à 13 millions. Chaque Ministre a droit également à un véhicule de commandement et quelques avantages dont les frais de carburant.
Pour Dr Fofana, cette situation amène l’accentuation de la crise économique dans le pays.
« Ces 50 ministres vivent avec le budget de L’Etat, véhicules, carburant, salaires et ils prennent l’avion en première classe, (…). Quand Monsieur Macron de la France a fait son gouvernement, il y avait eu une vingtaine de personnes. Dans un pays pauvre comme la Guinée nous avons 50 personnes. Le problème aussi c’est que ces ministres n’ont pas les mains libres », a regretté le parlementaire.
Par DMN Diallo
