Guinée/ un pays qui marche à reculons sous la férule des vauriens de la république

28 janvier 2018 - On ne le répètera jamais assez, la misère sans fond et les chemins sans issus où se débattent les Guinéens depuis 1958 et qui continuent de s’aggraver encore, résultent toutes de bêtises de...

Guinée/ un pays qui marche à reculons sous la férule des vauriens de la république

On ne le répètera jamais assez, la misère sans fond et les chemins sans issus où se débattent les Guinéens depuis 1958 et qui continuent de s’aggraver encore, résultent toutes de bêtises de gouvernements, délibérément commises, selon des programmes machiavéliques calculés avec minutie par des tyrans tous plus violents les uns que les autres.

Avec M. Alpha condé, jamais dans son histoire la Guinée n’avait eu un Président aussi médiocre et impopulaire. Sans aucun charisme, il rate tout ce qu’il touche, tel un alchimiste à rebours qui change infailliblement l’or en plomb. Seule son ambition le pousse en avant. Une ambition de deuxième classe serait-on tenté de dire. Son unique souci, jouir du pouvoir jusqu’à l’extrême limite. Ce pouvoir accaparant et destructeur, a montré toute sa nocivité. Il ne repose que sur le mensonge, la cupidité et l’incompétence. Il est incapable de mener la Guinée vers un destin de progrès. 

LE MENSONGE COMME VIATIQUE DE GOUVERNANCE 


Parmi les désillusions que l’exercice du pouvoir par Alpha Condé a pu apporter, on n’incrimine pas le trait le plus grave peut-être : le mensonge érigé en dogme, dans un État qu’il s’est approprié et perverti.  En 59 ans d’indépendance, jamais un Président n’avait aussi systématiquement, effrontément et cyniquement menti aux Guinéens.

Lorsqu’on écoute les discours du professeur pyromane, on découvre non seulement son incohérence, son incompétence, mais aussi son inconsistance et ses mensonges éhontés, autant de défaut pour un responsable politique qu’aucun vernis fait de discours prétendument patriotique, ni aucune opération de communication ne saurait dissimuler. Le principal souci de cet imposteur profondément retors est de piller les richesses du pays en s’incrustant d'avantage au pouvoir, quitte à provoquer le chaos. C'est la raison pour laquelle il a fait appel à tous les VAURIENS de la République pour l'aider à ruiner le pays avant de lui tordre le coup. Ces individus interlopes, tous des délinquants multirécidivistes, véritables SANGSUES qui ont pris notre pays en otage depuis belle lurette, possèdent plusieurs points en commun : ils aiment l’intrigue, le pouvoir et ses privilèges. Ils trimbalent tous des casseroles dont les bruits ont franchi depuis très longtemps nos frontières. Ces médiocres, arrogants, austères et suffisants, avaient tous les défauts pour s’entendre à merveille avec le nouveau PARRAIN de la mafia guinéenne.


« ENSEMBLE CHANGEONS LA GUINEE » ÉTAIT SON SLOGAN DE CAMPAGNE EN 2010.

Dans la paranoïa ambiante actuelle de conquête sournoise d’un pouvoir perpétuel, en lieu et place de cette nouvelle Guinée du changement promis, on voit s’agiter une Guinée inquiète, stressée à cause des lendemains incertains, minés par la paupérisation, la précarité et la montée d’une pauvreté dont nul ne se sent désormais protégé.


 ALORS ON EST EN DROIT DE SE DEMANDER QU’EST-CE QUI N’A PAS CHANGE ? QU’EST-CE QUI A CHANGE ?



  1. Ce qui n’a pas changé, c’est notre fameux « leader historique » qui symbolise l’ABSOLUTISME d’un pouvoir RETROGRADE que la Guinée subit depuis son indépendance et qui a compromis son devenir depuis 2010, condamnant tout changement.

  2. Le seul changement observé à ce jour, c’est l’espoir de voir le peuple guinéen décider enfin de son sort, espoir né de la disparition du CNDD de la scène politique suite aux massacres et viols du 28 septembre 2009 qui s’est révélé mort-né. S’y est substitué une morne désespérance, tueuse de rêves, une résignation à l’anarchie dans un quotidien vécu  pour l’immense majorité de Guinéens dans milles tracasseries de diverses « autorités ».  L’enrichissement pharaonique de quelques-uns, le développement sans frein de l’affairisme ne doivent pas faire illusion, ni faire croire à un progrès quelconque du pays. Dans ses enjeux vitaux, notre pays continue d’une façon ou d’une autre à se vider de sa substance matérielle et humaine. Conséquence d’une telle situation : c’est l’impossibilité de concevoir et réaliser tout projet économique et social profitable à tous les Guinéens. C’est aussi l’installation de la désespérance avec bien entendu tout ce que cela comporte de violence et de cruauté inévitable, puisqu’il n’y a plus d’espoir de changement pacifique ni d’amélioration de la vie matérielle des Guinéens.


Tout se passe comme si un malade menacé d’une fièvre infectieuse, après que le diagnostic ait été posé, on le laisse se surinfecter, en refusant de lui administrer les traitements existant pour le sortir de l’embarras.


« REPRENDRE LA GUINEE LA OU L’A LAISSEE SEKOU TOURE ». UN RACCOURCI NOUS DIT- IL MAINTENANT POUR DEVELOPPER LA GUINEE. M ALPHA CONDE PREND VRAIMENT LES GUINEENS POUR DES IDIOTS QU’ILS SONT LOIN D’ETRE. 

Dernièrement, dans un retro pédalage dont il a le secret, il nous dit avoir été mal compris. Et qu’en réalité cela voulait dire que Sékou a été le père de l’indépendance politique (ensanglantée serait-on tenté de dire), lui, il sera le père de l’indépendance économique (marasme économique serait-on tenté d’écrire). Une autre duperie de petit despote futé qui s’enfonce de plus en plus dans une paranoïa aigue. 

Qu’en est-il en réalité ? Il est vrai qu’en tant qu’opposant, notre fameux « LEADER HISTORIQUE » incarna un certain espoir auprès de quelques Guinéens. Ces derniers avaient vu en lui, un homme qui pouvait mettre fin à la tragédie de notre pays et l’engager sur la voie de la Démocratie et du développement. Au pouvoir, ils se sont vite ressaisis carils ont compris que l’apparence était trompeuse et que le vieux leader n’était pas là pour la Guinée. Il avait une mission bien précise. Continuer l’œuvre de ses « illustres prédécesseurs » en faisant tout pour perpétuer la tragédie de notre pays en le ramenant là où l’avait laissé Sékou Touré l’Ange exterminateur. Il utilise donc les mêmes méthodes et les mêmes pratiques que ce dernier. Abrutir les Guinéens en sabotant le système éducatif, mettre à genou son économie, maintenir le système de santé dans un état de déliquescence avancé, torturer, affamer le peuple, l’appauvrir sérieusement pour le rendre dépendant et mendiant, l’essouffler par la mendicité. Avec ces méthodes d’un autre âge, il est sûr de bien faire reculer le pays et de tout contrôler. Pour réussir son coup fourré, il a fait appel à tous les vauriens de la République pour l’aider à s’incruster au pouvoir pour perpétuer l’œuvre de démolition de la nation guinéenne.

Conséquence d’une telle situation : la grande délinquance, la criminalité, la violence en générale connaissent un développement exponentiel. La situation est catastrophique. En plus de cette violence voulue et entretenue à dessein, il y a une criminalisation de l’économie. Mais, nos VAURIENS nous tympanisent avec le concept de DEVELOPPEMENT du pays. Alors que la vie du Guinéen est toujours miséreuse et les mensonges règnent avec arrogance. Le clientélisme, l’injustice et les passe-droits sont toujours la règle de gouvernance. 

Malgré ce qu’on a pompeusement qualifié de « PREMIERE ELECTION LIBRE EQUITABLE ET TRANSPARENTE DE LA GUINEE INDEPENDANTE », l’histoire sanglante de notre pays se poursuit invariablement. Que ceux qui ont donc les yeux rivés sur l’Émergence de la Guinée les baissent pour le moment. Car, en lieu et place d’une véritable émergence dont nul ne perçoit, à quoi assistons-nous ? À L’EMERGENCE  D’ORDURES MENAGERES MEURTRIERES AVEC SES COROLLAIRES, SUR FOND DE QUETE D’UN POUVOIR PERPETUE  DANS UNE CHIENLIT GENERALISEE.

François Mitterrand disait à juste titre que : « UN DICTATEUR N’A PAS DE CONCURRENT A SA TAILLE TANT QUE LE PEUPLE NE RELEVE PAS LE DEFI ». Le troisième mandat que le supposé Guinéen désire ardemment, nous donnera très probablement l’occasion de relever le défi. Car, l’Histoire nous enseigne qu’il n’existe pas de pays docile et corvéable à volonté. Il y a toujours un moment où la coupe est pleine et malheur aux tyrans qui se font surprendre par la colère de leur peuple. Le volcanisme guinéen est imprévisible.  La révolte des femmes en août en 1977 et les douloureux évènements de janvier et février 2007 en témoignent. Sékou Touré et Lansana en savent quelque chose car tous les deux faillirent y laisser des plumes.

Par DMN Diallo

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