BOLLORÉ, un vrai vautour en Afrique: cas de la GUINÉE-Conakry.

7 mai 2018 - Il est  maintenant évident pour l’immense majorité des guinéens, que le clan de M. Alpha Condé depuis son installation à Sékhoutouréyah, n’a qu’une seule ambition : se parta...

BOLLORÉ, un vrai vautour en Afrique: cas de la GUINÉE-Conakry.

Il est  maintenant évident pour l’immense majorité des guinéens, que le clan de M. Alpha Condé depuis son installation à Sékhoutouréyah, n’a qu’une seule ambition : se partager les ressources naturelles de la Guinée, après en avoir capté la magistrature suprême par deux fois en 2010 et en 2015, avec l’appui décisif de M.BOLLORÉ Vincent qui vient d’ailleurs d’être mis en examen pour CORRUPTION d’AGENTS PUBLICS ÉTRANGERS à Conakry et de M. Bernard KOUCHNER alors Ministre des Affaires Étrangères sarkozyste. 

Ainsi, une forme de françafrique plus ou moins maquillée dont MM. BOLLORÉ Vincent et Bernard KOUCHNER, sont les acteurs principaux, commence à se déployer sans retenue, dans notre pays. C’est dans ce processus entamé dès 2010 qu’il faut situer le raid réussi de BOLLORÉ sur  le port de CONAKRY, avec l’aide de M. Alpha CONDÉ.  Depuis, en GUINÉE, il fuse  comme un vautour sur sa proie, sur tout ce qui l’intéresse.  Pour cela,  Alpha CONDÉ a même mis à sa disposition une division de l’armée nationale guinéenne.(Voir captation du port de Conakry).

Si on admet, et on ne peut pas faire autrement, que La Françafrique c’est une nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires entremêlés, organisés en réseaux et lobbies VIOLENTS dans le but de capter un pouvoir politique à transformer en outil d’accaparement de deux rentes : les matières premières (pétrole, bois, produits agricoles d’exportation…) et l’aide au développement. 

La logique de cette ponction est d’interdire l’initiative hors du cercle des initiés. Le système autodégradant se recycle dans la criminalisation. Il est naturellement  hostile à la Démocratie.

Jacques Chirac, interrogé hors micro sur l’évolution démocratique du continent Africain disait : « Il faut bien que les dictateurs africains gagnent les élections, sinon ils n’en feront plus».

Il n’y a pas de surprise en cela,  car les   françafricains aiment encore moins le libre jeu des élections que l’indépendance de la justice. L’une des façons les plus simples de court-circuiter la compétition électorale est d’écarter brutalement, les concurrents sérieux. Il est inutile de détailler ces forfaitures, presque toujours recommandées aux potentats locaux par des constitutionnalistes  français, et il faut le dire, dans le dos de l’immense majorité des populations françaises. Car ces constitutionnalistes véreux n’ignorent pas l’hostilité  des citoyens français contre les turpitudes africaines de leurs élites. Ils sont donc obligés de se cacher. Ici ils suggèrent  les changements de constitution ou d’en supprimer ou modifier un  éventuel article  qui faisait obstacle  à une ré-« élection » perpétuelle, là on insinue que le concurrent électoralement menaçant est opportunément « condamné » pour l’empêcher  de se présenter à une élection

Plus d’une vingtaine de réseaux politiques, d’officines mafieuses, de filières occultes se partagent aujourd’hui le gâteau africain. Leur seule préoccupation est l’exploitation effrénée des richesses. Les profits sont énormes. Toutes les armes sont utilisées pour parvenir à leur fin : corruption, meurtres, manipulation et guerre. Tous les coups tordus sont permis et l’impunité assurée.


La Guinée n y a pas échappée car les pays est un El Dorado minier qui attirent toutes  les convoitises.

Deux réseaux françafricains opèrent actuellement en Guinée : le réseau de Bolloré et celui de Bernard Kouchner.  Il n’y aurait  rien d’exagérer à dire  que BOLLORÉ  possède la GUINÉE(Conakry) en CO-PROPRIÉTÉ avec Alpha CONDÉ.  On peut aussi légitimement se demander si les Guinéens, hommes et femmes en uniforme compris, ont le sens de la PATRIE, tant  ce que M. Alpha CONDÉ inflige à notre pays est intolérable ailleurs en Afrique Noire.

Evidemment si l’on se donne la peine d’aller « investir » en Afrique, c’est que l’on escompte plus d’impunité et de profits qu’en France.

Bolloré n’en fait-il pas un peu trop ? Passant d’une exploitation relativement discrète à une captation boulimique, greffée de guerres civiles, ne risque-t-il pas de subir une réaction de rejet généralisée.

SES affaires sont tellement florissantes en Afrique qu’il est surnommé aujourd’hui «  LE DERNIER EMPEREUR D’AFRIQUE ». Certes flatteur pour lui, mais catastrophique pour nous africains qui sommes interdits de demander des comptes à nos dirigeants qui lui assurent enrichissement et fortunes à nos dépens.

Voilà en quelques lignes l’homme auquel le Sieur Alpha Condé a certainement déjà vendu notre port. C’est ce qu’on appelle dans le jargon économique un retour  sur investissement.

Dès son investiture, Alpha Condé  terrorise toutes les grandes sociétés en place afin de leur soutirer des millions de dollars  pour son enrichissement personnel d’une part et, d’autre part les rétrocéder à ses bienfaiteurs.

Tout semble laisser penser que Mr Bolloré obtiendra de son obligé ce qu’il demande. Alors se pose la question  pour nous guinéens de savoir les raisons pour lesquelles Alpha Condé est si prompte  à accéder au moindre désir de Bolloré en Guinée. Exemple : l’attribution manu militari  de notre port aux dépens de NECOTRANS pourtant opérateur portuaire à Conakry avant que Bolloré ne s’intéresse à notre pays.

Nos compatriotes devraient se poser un certain nombre de questions relatives aux liens entre Bolloré et Alpha Condé dans notre pays.

Alpha Condé semble avoir vendu notre port à Bolloré, même s’il ne le reconnaît pas publiquement. Quel est exactement l’engagement qu’Alpha Condé a pris avec Bolloré sur les ressources de notre pays au point que toutes les prétentions de Bolloré sur ces ressources deviennent aussitôt des ordres exécutables et exécutés ?

Les guinéens sont intrigués par l’obstination  de M. Bolloré à contrôler tous les accès portuaires maritimes de la Sous-région ? Alpha Condé semble être un pion essentiel de ce dispositif qui ne présente aucun intérêt pour l’immense majorité des guinéens. Bien au contraire, si notre port devient la propriété de M. Bolloré, ce serait un vrai abandon de souveraineté de notre pays entre les mains d’un privé. 

Or M. Bolloré est loin d’être un philanthrope et rien n’indique qu’il est disposé à avoir une bienveillance particulière à l’endroit de l’Afrique Noire. La Preuve ?- Aucun noir Africain ne siège dans son comité exécutif alors que l’essentiel des profits qu’il réalise viennent de l’Afrique Noire.  

J’attire l’attention des guinéens sur le point suivant. Quand M. Bolloré  est  publiquement déclaré propriétaire du port de notre pays, il ne gardera que 200 personnes de l’effectif actuel. Soit 25% de l’effectif et les 75% seront licenciés. Eux et leurs familles seront réduits à la mendicité. 

Alpha Condé tirera vraisemblablement des profits financiers importants de cette opération. Mais est-ce de cette façon qu’un Président exprime son attachement à ses compatriotes ?

Dans tous les cas,  ça serait    bien singulière façon de gérer le pays en rendant ses enfants misérables. Je souhaite que tous les guinéens réfléchissent sur ce point.


La Guinée est devenue pour Alpha et son clan  une vache laitière qu’ils traient sans même penser à la nourrir.

Alpha Condé et ses amis, ses copains et coquins, ses parrains et ses larbins ont fait du pouvoir qu’ils représentent la risée de l’Afrique. Nous n’avons d’autre choix que de chasser cette caste de petits affairistes qui travaillent pour beaucoup, dans l’unique but de casser ce pays. Ils ternissent ainsi l’image de ce pays qu’ils ne cherchent qu’à asservir.

Les guinéens n’ont d’autre choix que de se donner la main pour chasser cette caste d’affairistes qui travaille dans l’unique de casser notre pays. Nous avons le devoir patriotique de nous approprier la terre de nos ancêtres.

Par DMN Diallo

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