Tribune de Gaoual et Cie: « Ils sont en droit de demander un dialogue avec le pouvoir en place»
7 juin 2021 -
L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) traverse une crise de turbulence ! La principale formation politique d’opposition guinéenne, fragilisée par l’emprisonnement de plusieurs de ses hauts dirigeants, est divisée sur...
L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) traverse une crise de turbulence ! La principale formation politique d’opposition guinéenne, fragilisée par l’emprisonnement de plusieurs de ses hauts dirigeants, est divisée sur le dialogue politique prôné par certains Guinéens. Les bisbilles autour de ce sujet névralgique, ont franchi un nouveau seuil.
Depuis la parution dans la presse de la tribune conjointe de Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Cellou Baldé, trois prisonniers qui ont appelé à l’apaisement et au dialogue, on assiste à un spectacle plutôt inédit au sein du parti. Faut-il dialoguer ou pas ? Le parti de Cellou Dalein Diallo est plus que jamais divisé sur la question. Les responsables de l’UFDG ne cachent plus leurs divergences autour de cette question. Pour Dr Fodé Bocar Marega ancien député uninominal de Dinguiraye, il faut aller au dialogue pour obtenir la libération de détenus politiques. « Il était temps que ces prisonniers écrivent. Ils écrivent comment, à quel moment, un moment où nous avons une instruction qui est terminée. Nous savons obligatoirement, il y a rien dans le dossier et que c’était un problème politique. Donc nous nous avons dit que nous sommes solidaires de ce qu’ils ont dit. Ce qu’ils veulent sortir de cette prison. Mais sortir comment, en étant libre. Parce qu’il y a aucun motif de rester en prison. Il est important pour eux qu’ils soient lavés de toutes les insanités qui pèsent sur eux. Et qu’ils sortent libres de cette prison-là. En sortant libre, ils sont en droit de demander un dialogue avec le pouvoir en place pour permettre à la Guinée de sortir de crise (….) Lorsque vous avez un dialogue qui est prôné simplement par le président de la République, en nommant un Premier ministre, un secrétaire permanent du dialogue social, nous disons que ce conflit avec ce gouvernement ne permet pas de dire que ce dialogue direct ne marche pas» a-t-il déclaré ce lundi 07 juin.
Et de poursuivre ceci : « Nous nous disons simplement ce que la priorité aujourd’hui, c’est la libération de nos prisonniers. Et c’est ce qui est le plus important. Et si on libère ces prisonniers, nous nous avons dit que maintenant, nous allons aller vers un dialogue. Nous aussi, nous avons nos propositions. Donc nous, nous ne sommes pas fermé à un dialogue. (…) aujourd’hui c’est la question de prisonniers politiques qui est primordiale » a conclu l’ancien député élu sous la bannière de l’UFDG
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Par DMN Diallo
