GUINEE – VIDEO / Amadou Damaro Camara, ce cancer qu’Alpha Condé a injecté dans l’administration guinéenne.

24 mars 2020 - Amadou Damaro Camara, ce cancer qu’Alpha Condé a injecté dans l’administration guinéenne. Il est prêt à plonger la Guinée dans une sanglante guerre ethnique pour but de continuer à piller les biens publics et à maintenir ses 100 camions d...

GUINEE – VIDEO / Amadou Damaro Camara, ce cancer qu’Alpha Condé a injecté dans l’administration guinéenne.
Amadou Damaro Camara, ce cancer qu’Alpha Condé a injecté dans l’administration guinéenne. Il est prêt à plonger la Guinée dans une sanglante guerre ethnique pour but de continuer à piller les biens publics et à maintenir ses 100 camions dans les mines de Boké. Mais, Damaro doit savoir que Dieu existe, que les forts d’aujourd’hui sont les faibles de demain et que le temps est un juge très sévère. Je pense qu’il n’a pas oublié le sort qui avait été réservé aux officiers Malinkés qu’il a vendu au gouvernement du président Conté.
 



D.S témoigne sur les violences à Nzérékoré : « comment on a tué plusieurs membres de ma famille… NZÉRÉKORÉ- Pour des raisons de sécurité, elle n’a pas voulu révéler son identité. Le témoignage de cette femme qui a vécu les dernières violences à Nzérékoré est effroyable. Après avoir perdu plusieurs membres de sa famille, la jeune dame a décidé de prendre la fuite. Avec elle, 15 enfants. Elle revient ici sur certains cas de violence, et pointe un doigt accusateur sur les « donzos » qui selon elle sont derrière ces mouvements qui ont coûté la vie à de nombreuses personnes. « Les mouvements ont commencé à 12h le dimanche dans mon quartier à Bellevue. Ça commencé à dégénérer. Pour sortir même de chez moi, ce n’était pas facile. Il y avait des agresseurs de gauche à droite. Après ils ont commencé à brûler des maisons. Dans la nuit du dimanche à lundi, ils ont tué mon beau frère à Wéssoua, ils ont brûlé sa maison. Subitement encore, ils ont tué le fils de ma grande sœur. Ils ont brûlé notre église et toutes les maisons des Guerzé qui se trouvent autour ont été brûlées. Le fils de ma grande sœur qui sauvait sa grand-mère qui était paralysé a été lapidé sur place. Il en est mort. On a fui pour nous refugier en brousse. A 19h, ma jeune sœur m’a appelé en pleurant pour me dire qu’ils ont tué son mari. On a tiré sur lui à côté de l’église baptiste de Ngnè, il a rendu l’âme à l’hôpital. Franchement si quelqu’un vous dit qu’à Nzérékoré, il y a la paix ou la sécurité, la personne vous aura menti. Au moment où je vous parle, c’est maintenant que j’ai pu voir un village. Depuis hier on marchait, on n’a rien mangé. On cherche à aller à Lola où se trouvent nos parents. Nzérékoré est une zone de guerre. Ce n’est plus une affaire vote, c’est devenu une guerre ethnique. On se demande pourquoi (…). On n’en sait rien. Mais ce qui nous inquiète, on nous dit que c’était préparé. Sinon pourquoi il a coupé les réseaux sociaux ? c’est parce qu’il y avait une intention de faire du mal. A Nzérékoré, ce sont les donzos qui détruisaient. Soyons clairs ! On dit que c’est une communauté qui a payé une autre pour s’attaquer à une communauté. Celle-ci se lève pour s’attaquer aux deux autres à Nzérékoré. Ce n’est pas quelque chose qui est bien préparé ? C’est bien préparé, mais Dieu fera le combat.Tuer des innocents, brûler leurs maisons, c’est Dieu qui va les rembourser. Nous cherchons la paix, nous prions Dieu que la paix revienne parce que quand on dit Guinée, c’est la paix. Ce que j’ai à dire aux autorités, c’est de nous aider, penser à Nzérékoré qui est en danger. Les militaires qui sont là ne font rien. Où va cette nation ? On a tué trois personnes de ma famille qui sont innocentes. Vous vous imaginer ? S’attaquer aux églises. Qu’est-ce que ces églises ont fait ? Avant quand il y avait un problème, on partait dans les mosquées et dans les églises pour nous refugier. Mais si les lieux de culte deviennent les cibles, où on va ? J’étais au Libéria, c’est la guerre qui nous a ramenés ici. Mais on n’a touché à aucune église, à aucune mosquée pendant la guerre. Je suis vraiment déçue du président. Pourquoi organiser des élections en ce moment ? A l’heure où je suis, j’ai au moins 15 enfants avec moi. Quand ça chauffé, les gens ont fui laissant tout derrière. J’ai pris mes enfants, les enfants de mes voisins pour fuir avec eux. On a marché toute la nuit, Dieu merci on est arrivé à un village ». Africaguinee.com
Publiée par Thierno Alimou Diallo sur Mardi 24 mars 2020

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Par DMN Diallo

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